L'ex-imam qui s'est exilé aux Etats-Unis est accusé d'avoir ourdi le coup d'Etat manqué du 15 juillet et la Turquie a demandé son extradition. Ces 2. 560 personnes viennent s'ajouter aux 1. 112 employés de la Diyanet qui ont déjà été limogés, indique cet organisme dans un communiqué qui donne un chiffre total de 3. 672. " Les commissions mises en place à cet effet (pour débusquer les sympathisants de Gülen) font un travail rigoureux ", ajoute le texte. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement La Diyanet, directement liée au Premier ministre, a été créée pour assurer le contrôle de l'islam sunnite, le courant de l'islam dominant en Turquie, et est critiqué par les laïcs pour traiter autrement les autres courants musulmans, notamment la minorité progressiste alévie. Les ministres du culte musulman sunnite sont des fonctionnaires rémunérés par l'Etat. La Diyanet emploie plus de 100. 000 fonctionnaires et son budget est considérable, supérieur notamment à celui alloué à plusieurs ministères dont celui de la Santé.
La Direction des affaires religieuses (Diyanet), puissante institution publique turque, a annoncé mardi avoir procédé au limogeage de 2560 employés dans le cadre d'une vaste purge visant en Turquie depuis le putsch avorté toute personne en " lien " avec Fethullah Gülen. L'ex-imam qui s'est exilé aux Etats-Unis est accusé d'avoir ourdi le coup d'Etat manqué du 15 juillet et la Turquie a demandé son extradition. Ces 2560 personnes s'ajoutent aux 1112 employés de la Diyanet qui ont déjà été limogés, indique cet organisme dans un communiqué qui donne un chiffre total de 3672. " Les commissions mises en place à cet effet (pour débusquer les sympathisants de Gülen) font un travail rigoureux ", ajoute le texte. La Diyanet, directement liée au Premier ministre, a été créée pour assurer le contrôle de l'islam sunnite, le courant dominant en Turquie, et est critiqué par les laïcs pour traiter autrement les autres courants musulmans, notamment la minorité progressiste alévie. Les ministres du culte musulman sunnite sont des fonctionnaires rémunérés par l'Etat.
Le 3 avril les autorités religieuses de Tchétchénie ont convoqué une réunion extraordinaire des représentants religieux de toutes les tribus, « virdi », de la république, 15000 personnes en tout, un habitant sur cent du pays. Adam Chakhidov, le conseiller du président Ramzan Kadyrov, a déclaré que l'enquête n'était que calomnies et que les journalistes de Novaïa Gazeta sont des « ennemis de notre patrie et de notre religion ». La réunion a été retransmise à la télévision locale et sa deuxième résolution proclame ce qui suit: « Au vu de l'offense portée aux traditions séculaires de la communauté tchétchène et à l'honneur des hommes de Tchétchénie, ainsi qu'à notre foi, nous faisons serment que notre vengeance atteindra les coupables, où qu'ils soient, et quel que soit le temps que cela prendra. » Les journalistes russes prennent la menace très au sérieux. Au moins deux collaboratrices de Novaïa Gazeta ont été assassinées sur commande du pouvoir tchétchène, Anna Politkovskaïa et Natalia Estemirova.
Mieux vaut une mauvaise paix qu'une troisième guerre de Tchétchénie, surtout quand on a perdu les deux premières. Le porte-parole du Kremlin a déclaré que l'Etat fédéral ne souhaitait pas se mêler de la dispute du hidjab et laissait aux pouvoirs locaux le soin de décider en fonction des traditions locales. Cette histoire ne traduit pas seulement la faiblesse du pouvoir russe derrière ses rodomontades. Elle signe aussi l'échec du projet politique qu'une autre collaboratrice brillante de Novaïa Gazeta, Iulia Latynina appelle le « Chrislam », le mariage des archaïsmes orthodoxes et musulmans en Russie pour donner un vernis idéologique à la cynique kleptocratie qui y règne. Du métro de Saint-Pétersbourg à Damas en passant par Biélozerié et Groznyi, le vernis craque de toute part. Et les citoyens comme les journalistes risquent quotidiennement leur vie. Les articles les plus lus Recommandés par nos abonné·es
Contrôle de l'islam sunnite La Diyanet, directement liée au Premier ministre, a été créée pour assurer le contrôle de l'islam sunnite, le courant de l'islam dominant en Turquie, et est critiqué par les laïcs pour traiter autrement les autres courants musulmans, notamment la minorité progressiste alévie. Les ministres du culte musulman sunnite sont des fonctionnaires rémunérés par l'Etat. La Diyanet emploie plus de 100'000 fonctionnaires et son budget est considérable, supérieur notamment à celui alloué à plusieurs ministères dont celui de la Santé. Des dizaines de milliers de fonctionnaires ont été congédiés depuis le coup d'Etat avorté après avoir été accusés d'être liés à l'ex-imam. La purge a surtout visé l'armée, la justice, la presse et l'enseignement. En outre, 16'000 personnes ont été inculpées et arrêtées et quelque 6000 (autres) suspects sont toujours en garde a vue, a dit mardi le ministre de la Justice Bekir Bozdag. Menace contre Washington La Turquie a par ailleurs averti mardi Washington du risque de «sacrifier» des relations bilatérales en raison du cas du «terroriste» Fethullah Gülen, prédicateur musulman exilé aux Etats-Unis et à l'origine, selon Ankara, du putsch avorté du 15 juillet.
Les chiites favorisent une interprétation fondamentale du Coran et une adhérence rigoureuse à ses enseignements. L'école de pensée sunnite n'exige pas un leadership religieux aussi rigoureux. Les sunnites, qui représentent la majorité de la population musulmane dans le monde, environ 90 p. 100 des fidèles islamiques, se considèrent comme les fidèles « orthodoxes » de l'islam. Selon la pratique sunnite, le leadership est une question temporelle, et non une ordonnance divine. Ils croient que la succession du prophète Mahomet est une affaire politique qui doit être déterminée par consensus ou par élection, plutôt qu'en fonction de la lignée familiale ou tribale des successeurs du prophète Mahomet. Les mosquées ne sont pas confessionnelles. Tous les musulmans, qu'ils soient sunnites, chiites ou d'une autre confession, sont les bienvenus pour le culte à n'importe quelle mosquée. Les mosquées emploient les imams, qui dirigent les congrégations pendant les prières. Le mot « imam », dans ce sens, signifie « dirigeant religieux » ou ecclésiastiques musulmans, et il ne faut pas les confondre avec les douze imams qui ont succédé au prophète Mahomet.
Actualisé 9 août 2016, 22:16 Ankara continue ses purges après le putsch raté du 15 juillet et se débarrasse de 2560 nouveaux employés soupçonnés d'avoir des liens avec l'ex-imam Fethullah Gülen. Des dizaines de milliers de fonctionnaires ont été congédiés depuis le coup d'Etat avorté après avoir été accusés d'être liés à l'ex-imam. Keystone La Direction des affaires religieuses (Diyanet), puissante institution publique turque, a annoncé mardi avoir procédé au limogeage de 2560 employés dans le cadre d'une vaste purge visant en Turquie depuis le putsch avorté toute personne en «lien» avec Fethullah Gülen. L'ex-imam qui s'est exilé aux Etats-Unis est accusé d'avoir ourdi le coup d'Etat manqué du 15 juillet et la Turquie a demandé son extradition. Ces 2560 personnes viennent s'ajouter aux 1112 employés de la Diyanet qui ont déjà été limogés, indique cet organisme dans un communiqué qui donne un chiffre total de 3672. «Les commissions mises en place à cet effet (pour débusquer les sympathisants de Gülen) font un travail rigoureux», ajoute le texte.
Sitemap | 92lottery.city, 2024