* sort de leur contexte les paroles de Leibniz, aboutissant à une démonstration incohérente qu'est la "métaphysico-théologo-cosmonigologie" (nigaud) blâme l'enseignement de Pangloss: * rapport maître/élève basé sur l'admiration: "admirablement", "innocemment", "attentivement", "le plus grand philosophe" * influence sur l'esprit de l'élève, d'où la fréquence de connecteur dans les réflexions de Candide (ainsi que Cunégonde) qui raisonne à la manière de Pangloss. Pangloss fait de Candide un esprit naïf, étroit et crédule condamne surtout le dogmatisme (fanatisme philosophique) tout comme il condamne le fanatisme religieux (dans Candide; Inquisition, Jésuites? ). * Pangloss réalise des raisonnements faux sur la finalité des choses ("les nez ont été faits pour porter des lunettes", "Les jambes sont visiblement instituées pour être chaussée", "Les pierres ont été formées pour être taillées"... ). L'accumulation de tels exemples, avec des phrases construites sur un schéma identique, crée un effet comique, qui culmine avec: "le plus grand baron de la province doit être le mieux logé", le château du baron étant quelconque (il ne se distingue des chaumières environnantes que par des portes et des fenêtres).
Il croit à ce qu'il voit car il ne connaît que ce monde. un microcosme qui n'est qu'incohérence. Ce monde va changer à la suite d'une péripétie dont Cunégonde sera la cause (le baiser). Voltaire caricature en quelques sortes le départ de Candide en le montrant chassé du paradis terrestre comme Adam mais ici, la tentatrice n'est plus Eve mais Cunégonde. Un paradis où tout le monde s'efforce de mentir et croire à autre chose que la réalité. Candide n'est qu'au début de son apprentissage, il est encore bien loin de l'idéal voltairien.
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